Ensemble

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Voilà les lumières du 79ème Congrès de la FNTR se sont éteintes. Durant une journée et demie, nous avons échangé, nous nous sommes rassemblés, nous avons regardé l’avenir en nous disant que l’on peut toujours « rebondir ».

On a travaillé (beaucoup), on a fait la fête (un peu), on s’est retrouvés. On a ri, on a pleuré d’émotion en saluant le travail de Michel Chalot, on s’est ému du témoignage de Luc Larry, entrepreneur du BTP venant raconter comment on vit un dépôt de bilan.

On a écouté les experts économiques ou de l’intelligence artificielle. Et oui, à la sortie, quoiqu’il arrive on peut toujours rebondir.

On s’est enthousiasmé du travail et de l’expertise de nos permanents, président(es) de commissions et élus.

Pour la première fois de son histoire, il n’y eu lors de la séance plénière du Congrès de la FNTR, ni ministre, ni directeur de cabinet, ni directeur général d’administration, pour répondre à la présidente Florence Dupasquier et porter un message de reconnaissance à un secteur indispensable à l’économie.

On était entre nous et avec nos amis.

Parfois, il vaut mieux qu’il n’y ait personne que quelqu’un qui ne connaît pas ses sujets ou qui ne dit rien du tout (cf Congrès de l’année dernière). Il est passé le temps des symboles.

Bien sûr, il y avait des absents que l’on a regrettés.

Mais dans ces périodes compliquées, où il n’y a aucune lisibilité économique, aucune stabilité politique, rien que cette impression de sables mouvants, il est bon de savoir que les membres d’une même Fédération sont là pour se soutenir, s’entraider et être juste... ensemble.

On ne comptera que sur nous-mêmes. L’avantage dans le marasme politique ambiant, c’est qu’au moins, on va nous laisser un peu travailler. À condition qu’il y ait du travail. Et pour combien de temps ?

Une Fédération c’est cela : ne pas être seul face à l’adversité, pouvoir s’appuyer sur ses pairs. Comme dans une maison familiale où, oui, parfois les portes claquent, on s’invective d’une pièce à l’autre, on s’enverrait presque la vaisselle à la tête. La famille ce n’est JAMAIS la famille Ricoré.

Mais quand c’est la tempête, que le vent souffle fort et qu’il fait un froid de loup, la porte sera toujours ouverte pour se réchauffer auprès d’un bon feu.

L’hiver n’est pas encore là. Quoique.

Pour paraphraser Saint-Exupéry, « ce n’est pas se regarder l’un l’autre. C’est regarder dans la même direction ».

Bon d’accord, il parlait d’amour. Mais ça doit aussi marcher pour l’amitié non ?

Rendez-vous l’année prochaine pour le 80ème Congrès : 7 et 8 octobre 2026.

Florence Berthelot

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