Economie / fiscalité

La FNTR est mobilisée pour surveiller l’actualité économique et fiscale et monter au créneau lorsqu’il s’agit de contrer l’instauration de nouvelles taxes. Cette vigilance est la condition nécessaire pour sauvegarder la compétitivité des transporteurs.

Les pouvoirs publics ont la fâcheuse habitude de considérer les entreprises du transport routier comme l’une des variables d’ajustement de leur politique fiscale. Taxe à l’essieu, taxe sur les carburants, sur les entrepôts, taxes sur les parkings et les péages, les poids lourds s’acquittent déjà de près de 7 milliards d’euros par an et contribuent chaque année pour 39 milliards d’euros au financement des infrastructures.

Notre expertise économique

A la FNTR, nous sommes habitués à avancer dans cette jungle fiscale.

Nos experts ont une connaissance pointue des textes économiques et fiscaux, ils savent se repérer dans un environnement législatif en constante mutation et défricher la voie pour nos adhérents.

Ils peuvent ainsi réagir vite quand il s’agit de s’opposer à l’introduction d’une nouvelle vignette ou sonner l’alerte lors de la modification du niveau des taxations.

Pour informer nos adhérents, nous publions des analyses économiques, des dossiers de synthèse et des notes d’actualité qui facilitent l’application rapide des réglementations dans l’entreprise.

Notre offensive sur les questions fiscales

La FNTR suit en particulier très attentivement les questions épineuses des projets de suppression du taux réduit sur le gazole, de diminution des allégements de charges sur les bas salaires, de requalification de la fiscalité des entrepôts.

Au cœur de notre combat, la question du gazole, variable importante dans les coûts de production puisque l’impact peut représenter jusqu’au quart du prix sur un trajet longue distance et 1/5ème d’un trajet régional.

Nous rejetons toute disposition injuste qui risquerait de fragiliser un peu plus la compétitivité des entreprises en créant une nouvelle distorsion de la concurrence face aux autres acteurs européens.

Ce n’est pas un scoop, depuis de nombreuses années, le pavillon français recule sur la zone longue, surtout à l’international. Une majorité d’entreprises se sont repliées sur le grand régional, réduisant du coup les distances parcourues, ce que le CNR appelle "les relations". Ainsi, celles parcourues depuis 2007 ne cessent de baisser (- 20,8 % entre 2007 et 2018).

Ce n’est pas la seule contrainte qu’ont dû subir les transporteurs : la pénurie de conducteurs continue de constituer un frein au développement alors que les coûts d’exploitation ont suivi une courbe haussière alimentée par l’augmentation de la rémunération des conducteurs (+ 3,5 %) et celle de leurs frais de déplacement (+ 3,4 %) sans compter la hausse des péages (+ 2,1 %).

Haut de page