Aquarius

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Aquarius

Il y a plus de cinquante ans, une comédie musicale faisait fureur. Il s’agissait de « Hair » qui mettait en scène deux mondes qui s’opposaient : la jeune recrue qui partait au Vietnam et les hippies (très chevelus) qui dénonçaient cette guerre.

La chanson phare du spectacle était « Aquarius » qui dans la version française est devenue « Laissons entrer le soleil » (interprétée alors par un débutant qui s’appelait Julien Clerc).

« Aquarius » faisait allusion à l’ère du Verseau, à son avènement suite à l’ère astrologique des Poissons. L’ère du Verseau est censée être une ère de paix, d’harmonie et d’amour. Bref, le monde d’après.

Version avant.

Aujourd’hui, il est certain que nous changeons d’ère. Et de séquence. La crise sanitaire n’est pas réellement terminée. Pourtant en moins de deux ans, beaucoup d’évolutions apparaissent en matière économique, sociale et environnementale.

C’est pourquoi, il nous a semblé d’actualité, à la FNTR, d’intituler notre 75ème Congrès : « Changer d’ère » et de faire le point sur l’ensemble de ces sujets.

Le transport sera comme toujours au cœur de ces mutations. Et même à l’avant-garde. Ancré dans les territoires, en pleine transition énergétique, expérimentant de nouvelles relations au travail. On ne peut que souhaiter qu’il soit enfin reconnu comme ce qu’il est : indispensable voire vital à l’économie et à la société.

Jauges et consignes sanitaires obligent, pour la première fois, le Congrès sera retransmis intégralement via Internet, sous le format d’un plateau télé. C’est une première en attendant qu’on puisse enfin se retrouver tous un jour, dans la même salle.

Pour suivre le Congrès, il suffit de s’inscrire.

On ne sait pas si, à l’avenir, il y aura plus d’amour, d’harmonie et tout ce genre de choses. Cela a l’air plutôt mal parti. Mais les transporteurs seront toujours des passionnés et le font savoir.

Nul doute que l ’ère qui vient sera pleine de surprises et de rebondissements. Nul besoin, comme en 1968, de se faire pousser les cheveux.

A moins, bien sûr, qu’on ne décide à nouveau de fermer les salons de coiffure….

Florence Berthelot

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