
Conjoncture du transport routier de marchandises au 1er trimestre 2018 : l’activité en léger repli
Les entreprises du transport routier de marchandises ressentent un léger repli de leur activité, conséquence d’un dynamisme moindre de leurs grands secteurs clients.
Moral des chefs d’entreprise : un optimisme qui fléchi
Entre le 1e trimestre 2017 et le 1e trimestre 2018, le moral des chefs d’entreprise du transport routier de marchandises français pour compte d’autrui (TRM)(1) progresse. Le baromètre de la FNTR, qui synthétise le jugement des professionnels sur la situation récente de leur entreprise, passe de +14,5 au 1er trimestre 2017 à +20 au 1er trimestre 2018 (graph 1). Cependant, on enregistre un net fléchissement au 1er trimestre 2018 par rapport au 4e trimestre 2017 (de +41 à +20 points).

L’activité du transport routier de marchandises français en léger repli
Les entreprises du TRM ressentent un léger repli de leur activité (graph 2), conséquence d’un dynamisme moindre de leurs grands secteurs clients.
En effet, au regard du 4e trimestre 2017, l’activité connait un fléchissement de croissance dans l’industrie, le commerce de détail et la grande distribution. Le secteur de la construction enregistre, quant à lui, une baisse d’activité.


Le coût du carburant toujours en progression
Il augmente de +4,3% entre le 1er trimestre 2017 et le 1er trimestre 2018, après une hausse de +4,8% entre le 4e trimestre 2016 et le 4e trimestre 2017. Sur le premier trimestre 2018 le coût du gazole progresse de +0,87%. Les entreprises françaises du transport routier de marchandises français ont le gazole le plus cher d’Europe.
Des besoins de recrutement malgré le repli de l’activité
Pour les prochains mois, les chefs d’entreprise du TRM s’attendent à ce que leur activité régresse légèrement (graph 4) tandis que les besoins en effectifs de conducteurs salariés sont à la hausse (graph 5) et ce, malgré les tensions qui persistent sur les recrutements.

