Green Deal : Commission des Transports (TRAN)

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Green Deal : Commission des Transports (TRAN)

Courte introduction de la Présidente de la commission TRAN, Karima Delli (Verts-FR) :  

Manquer le rendez-vous du Green deal, ce serait mettre la planète en danger. 400.000 morts prématurés chaque année ! 

On attend maintenant la feuille de route de la Commission européenne pour faire les bons choix, réfléchir à de nouveaux modes de transport moins polluants. 

Points d’introduction du Vice Président de la Commission européenne, Frans Timmermans, en charge de la coordination de tous les thèmes autour du Green Deal : 

Le transport est l’un des secteurs des plus touché par la crise tout en étant un secteur essentiel, déterminant pour l’économie de l’UE. 

Le Green Deal et la numérisation seront les piliers de notre relance. Des investissements colossaux seront nécessaires. On constate un déficit considérable d’investissements privés. 

Il faut se projeter dans l’avenir, réduire les émissions polluantes. Le problème de la qualité de l’air : 400.000 européens meurent prématurément chaque année ! 

Nous voulons respecter l’objectif de réduire en 2030 50 à 55% des émissions et préserver l’emploi tout en créant de nouveaux. 

Soutenir l’industrie automobile, renforcer les investissements dans les véhicules électriques, multiplier le nombre de stations de recharges, arriver à en avoir 3 millions.  

Les villes révisent leur politique de transport en se tournant vers plus d’électrique. Pour le centre-ville, le but est d’arriver à zéro émission. 

Se concentrer aussi sur le maritime et l’aérien, supprimer les vols de courtes distances pour relancer les trains. 

Le train doit être un mode plus durable pour transporter le fret.  

Réfléchir à notre chaîne d’approvisionnement, notre dépendance par rapport à d’autres parties du monde. 

La qualité de l’air est un enjeu politique, il faut à l’UE un cadre d’avenir pour atteindre une neutralité climatique en 2050. 

Principaux éléments ressortis de l’échange de questions/réponses entre Eurodéputés et le Vice-Président de la CE Frans Timmermans :  

Le Green Deal est-il un luxe ? Faut-il le reporter ? Avec ou sans la crise du COVID 19, reste la crise climatique. Il faut l’affronter, limiter l’augmentation des températures. Nous avons besoin de relancer l’économie dans le respect du Green Deal.  

Il n’y a pas que l’électrique ? On mise sur le mix énergétique, on mise notamment beaucoup sur l’hydrogène avec un mix avec le gaz naturel entre temps. Il n’y a pas d’avenir pour les moteurs à combustion traditionnelle. Les constructeurs ne l’ont pas compris (sic) ! Il faut rattraper ces efforts. Importance du Paquet énergies propres et renouvelables. 

Avenir du rail ? Le rail est un élément essentiel pour le déplacement durable. 

Aider les villes ? Grâce aux programmes européens, soutenir les villes, leur permettre de se rapprocher entre elles, d’échanger. 

Le Paquet Mobilité et retour du véhicules, anti-Green Deal ? La CE soutient le Paquet Mobilité pour garantir la durabilité sociale. Il y a en cours une évaluation de la CE sur le cas de nombreux camions qui circulent à vide. (Intervention de Karima Delli pour dire « quand on est bien organisé, on ne rentre pas à vide ! »). 

Action FNTR sur le Green Deal

Lundi matin, avant le débat au Parlement européen ci-dessus résumé, la FNTR avec ses collègues Allemand (BGL) et Nordiques (NLA) du Bureau commun de Bruxelles ont communiqué aux décideurs européens un papier d’alerte à ce sujet. Les débats sur ce thème ne font que commencer et il nous faudra nous unir plus que jamais pour défendre nos messages

  • Nos entreprises qui se sont révélées stratégiques pendant la crise du COVID-19 sont engagées depuis déjà 20 ans au moins à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique.  
  • À cette fin, nous encourageons les législateurs à adopter une approche pragmatique selon laquelle des incitations économiques appropriées doivent être introduites tout en assurant une concurrence loyale au-delà des frontières.     
  • Le secteur du transport routier, principalement composé de PME, doit connaître précisément le chemin à suivre afin de faire les bons investissements et de participer efficacement à l’écologisation de la société. 
  • La politique européenne doit établir des règles générales en définissant les sources d’énergie de l’avenir, en donnant aux fabricants un signal fiable pour les investissements futurs et en faisant en sorte que la technologie appropriée soit utilisée par l’industrie tandis que les États membres mettront en œuvre la feuille de route de manière harmonisée. 

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