« Ambition France Transport » : une concertation nationale pour financer les mobilités de demain
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Annoncée par le Premier ministre, la conférence interministérielle sur le financement des infrastructures entend poser les bases d’un financement durable, équitable et orienté vers l’avenir. « Ambition France Transport » a été lancée le 5 mai à Marseille, présidée par Dominique Bussereau, ancien ministre des Transports, et doit se poursuivre jusqu’à l’été.
Cette grande concertation nationale rassemble les parties prenantes du monde des transports (collectivités, opérateurs, usagers, entreprises et représentants de la société civile...) et repose sur un cycle de quatre ateliers thématiques : les services express régionaux et métropolitains, l’avenir des mobilités routières, le transport ferroviaire de voyageurs et le transport de marchandises (vu sous le prisme du multimodal).
La décarbonation du transport routier de marchandises (TRM) figure dans les sujets majeurs abordés avec ses multiples enjeux : réduction des émissions de gaz à effet de serre, réorganisation logistique, investissements dans les infrastructures routières adaptées, financement de la transition énergétique du secteur…
La FNTR sera impliquée dans le 4ᵉ atelier « Report modal et transport de marchandises », consacré au renforcement de la compétitivité du fret massification-ferroviaire et fluvial et à l’électrification du transport routier de marchandises. L’atelier réunira experts, fédérations professionnelles, pouvoirs publics et entreprises. La FNTR compte aussi demander une auditiona fin de participer au moins à l’atelier 2 consacré au financement des infrastructures routières. La FNTR compte rappeler qu’il est nécessaire de s’appuyer sur un mix d’énergies pour répondre aux différents usages et spécificités du secteur.
L’objectif final de la conférence est ambitieux : construire, d’ici l’été, une feuille de route de financement, capable d’accompagner la transition des mobilités dans tous les territoires, tout en répondant aux exigences économiques et écologiques.
Alors que le transport routier de marchandises demeure un acteur économique essentiel en France, il est important de prendre en considération les difficultés économiques des entreprises du secteur. Ajouter des taxes régionales ne peux pas être une solution pour financer la transition du secteur. Taxer davantage les entreprises, c’est freiner leur capacité à se développer, à être compétitive et à investir.