Une délégation CPME, menée par son président Amir Reza-Tofighi, reçue au Parlement européen

-

Les participants représentaient notamment les secteurs du bâtiment, des travaux publics, du tourisme, de la franchise, de l’habillement, de la métallurgie, du transport routier. Le Président de la CPME a exprimé le « ras le bol » des entrepreneurs vis-à-vis des normes. « Les entreprises ont besoin de solutions. Maintenant ! L’Europe est trop lente ! Nous voulons voir les défis européens mais aussi bien sûr les chances ! », a déclaré Amir Reza-Tofighi.

Durant les échanges, Isabelle Maître, déléguée permanente de la FNTR à Bruxelles a expliqué que la fédération ne travaille pas seule dans la capitale européenne mais avec deux organisations sœurs, l’allemande et la nordique ainsi qu’avec l’IRU. Elle a aussi pu interroger sur les financements de la transition énergétique et rappelé que « nos entreprises ne pourront pas faire seules  la transition vers la décarbonation ».  

L’eurodéputée Marie-Pierre Vedrenne  a dit apprécier ce témoignage. Elle a relevé, en effet, l’importance de ne pas être isolé dans son influence européenne. La défense des intérêts français se fait avec des jeux d’alliances. Dans cette nouvelle législature, « la compétitivité européenne est mise en avant mais se conjugue toujours avec les objectifs de réduction carbone ».

Quant à Christophe Grudler, il a défendu l’action de l’Union européenne, valorisé les combats communs sur la sécurité et effectivement, la compétitivité. Pour lui, « il est important que la CPME et ses membres investissent dans l’Europe ». Sur les financements pour des technologies propres, il a défendu l’idée, portée par la France, d’une Banque européenne de la décarbonation.

Dernières actus

Haut de page