Brexit et transport routier : coûts additionnels et énormes problèmes en cas de « no deal »

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Le Conseil européen se réunira à Bruxelles les 17 et 18 octobre et dans un format à 27, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE débattront de la situation sur le Brexit.

Les fédérations de transport routier de marchandises que nous représentons en France (FNTR), Belgique (FEBETRA), Pays Bas (TLN), Allemagne (BGL) et dans les pays Nordiques (NLA) voudraient mettre l’accent sur les points suivants :

Si le Royaume Uni quitte l’union européenne sans accord, le transport routier de marchandises subira pour plusieurs mois d’énormes problèmes : avec les contrôles douaniers réintroduits aux frontières et des conducteurs pas nécessairement en possession des documents nouvellement requis, les délais engendrés pourraient être énormes.

Cependant, étant donné l’incertitude du Brexit, l’industrie du transport routier de nos pays s’est préparée autant que possible. Il n’est pas inutile pourtant de répéter qu’en dépit de tous ces efforts, de sérieux problèmes pourraient se produire si le Brexit se produit sans accord.

Le secteur du transport routier sait toujours faire preuve de flexibilité mais a besoin de savoir à quoi se préparer. Le but est aussi d’être en capacité de donner autant que possible aux clients le maximum de certitudes.

Nous voudrions donc demander aux Chefs d’Etat et de gouvernement de s’efforcer d’obtenir un accord avec le Royaume Uni au cours du Sommet européen qui se tiendra en fin de semaine.

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