Transport routier : une première dans une Europe fragilisée

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Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports a invité, mardi 31 janvier, à Paris, ses homologues allemand, autrichien, belge, danois, italien, luxembourgeois, norvégien et suédois pour lancer l’« Alliance du routier » dans l’objectif de garantir une meilleure harmonisation sociale européenne avant d’ouvrir le cabotage.

La FNTR salue cette initiative majeure visant à créer une coopération renforcée entre Etats-membres confrontés aux mêmes problématiques. Au-delà du transport routier, cette action politique est une première dans une Europe fragilisée.

A cette occasion, les ministres ont signé une déclaration détaillant huit mesures, avec l’ambition de faire converger certaines mesures d’application de la réglementation européenne, notamment sociales, pour faciliter leur mise en œuvre par les opérateurs, d’améliorer les pratiques de contrôle, et de définir des positions communes pour l’avenir de la politique européenne du transport routier.

Cette démarche, qui doit être activement soutenue, fait directement écho au travail de sensibilisation entrepris auprès des administrations nationales depuis plusieurs années par la FNTR avec ses collègues des fédérations des pays signataires.

Il reste maintenant de passer des paroles aux actes.

La FNTR continuera à participer activement, en France et à Bruxelles aux travaux de cette convergence sociale, et à l’élaboration des conditions d’une concurrence plus égale.


« On ne peut que se féliciter de l’affirmation selon laquelle la libéralisation du marché du transport routier ne pourra être envisagée que si l’harmonisation de la législation sociale a été mise en œuvre. Elle constitue la reconnaissance que le transport routier est un pilier de la construction européenne, et qu’à cet égard, il doit être gouverné par des principes d’égalité et de justice » déclare Florence Berthelot, Déléguée Générale de la FNTR.

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