Jean-Christophe Pic, Président de la FNTR, réitère, lors du Congrès annuel la proposition alternative à l’écotaxe visant à flécher l’augmentation de 4cts du litre de carburant vers la modernisation des infrastructures

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Les 1 000 congressistes réunis en Congrès à Montrouge, représentant les 36 000 entreprises du transport et leurs 400 000 salariés, ont soutenu le plaidoyer de leur Président Jean-Christophe Pic. Ce dernier a fait appel à la responsabilité de l’État pour ne pas adopter de nouvelle mesure fiscale susceptible de freiner la dynamique et les efforts consentis par la profession depuis la crise économique de 2008.

Une détermination à soutenir la transformation du secteur

10 ans après la crise économique de 2008, les entreprises du transport ont réussi à relever de nombreux défis liés aux mutations économiques, sociales et technologiques. Aujourd’hui, 63% des chefs d’entreprise ont moins de 50 ans et la création d’entreprises a connu un essor sans précédent ces deux dernières années. Pourtant, la situation économique des entreprises du transport reste sensible et les chantiers à mener nombreux : nouvelles relations au travail, blockchain, véhicule autonome, intelligence artificielle ou encore nouvelles énergies.

« Si les vents de l’avenir, l’enthousiasme et la détermination ont toujours guidés les entreprises du transport, les femmes et les hommes du secteur sont fatigués d’être quotidiennement pointés du doigt au motif qu’ils seraient pollueurs, destructeurs de route voire même des dangers publics en matière de sécurité routière. Tout cela est faux et contribue à entretenir une image négative de notre secteur alors que nous rencontrons de sérieuses difficultés à recruter. Qui acheminera les 99% de biens de
consommation quotidiens demain ?
» s’interroge Jean-Christophe Pic.

Une opposition stricte et massive à toute fiscalité supplémentaire

Jean-Christophe Pic a réaffirmé la stricte opposition à toute fiscalité supplémentaire, soutenus par les quelques 1 000 participants présents dans la salle.

« Nous refusons toute fiscalité supplémentaire quelle que soit son assiette et son champ géographique. Les écotaxes régionales, c’est non. Le rabot ou la suppression de la ristourne, c’est non. Et la vignette c’est toujours non. Nous avons fait la proposition simple et non coûteuse pour l’État que les 4cts consentis en abandon de l’écotaxe « portiques » en 2014 soient identifiés comme la contribution aux infrastructures. Quand on sait que la fiscalité sur le litre de carburant va encore augmenter de 7cts au 1er janvier prochain, sur tous les usagers de la route, hors carburant professionnel, on se dit qu’il y a forcément là de quoi financer la régénération et la modernisation de nos routes et ouvrages d’art » a-til
rappelé à la ministre présente sur scène.

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